ZFEm (Zone Faibles Emissions mobilité) Une fausse solution, un air antisocial !

Les salariés, retraités, privés d’emploi et étudiants de Seine Maritime sont directement impactés !
jeudi 1er septembre 2022
par  Luc De Chivré
popularité : 12%

LE SAMEDI 3 SEPTEMBRE 2022 à 15H RASSEMBLEMENT SUR L’ESPLANADE EN BAS DE LA RUE JEANNE D’ARC A ROUEN

pour protester contre l’application de la ZFE telle que prévue.

Les lois LOM et énergie climat, imposent aux agglomérations de plus de 150.000 habitants de mettre en place à compter de 2025, une Zone à Faibles Emissions mobilité. Des millions d’utilisateurs de véhicules à moteur thermique (Voitures, motos, utilitaires etc..) catégorisés par type « Crit’Air 3, 4 et 5 » n’auront plus le droit de circulation dans les 45 plus grandes métropoles françaises.
La Seine-Maritime est principalement concernée à ce jour, avec Rouen et 13 communes de sa métropole ! Mais l’agglomération du Havre est aussi visée d’ici à 2025...
Commencé en janvier 2022, la Métropole de Rouen prévoit de poursuivre son projet de mettre en œuvre dès ce 1 er septembre 2022 les dispositifs de ZFEm décrétés sans concertation par le Gouvernement. Ce sont des milliers de véhicules, considérés comme polluants, qui vont être interdits à la circulation et au stationnement !
Au nom de l’écologie, ce coup antisocial va toucher les moins riches, car l’écrasante majorité de la population n’a, hélas, pas d’autres choix que d’utiliser son véhicule au quotidien pour travailler, étudier, se déplacer, pour vivre en soit....
Bien sûr, il faut continuer d’améliorer la qualité de l’air en ville. Mais cela ne peut pas se faire au prix de répercussions fortes sur les salaires et les pensions.
D’autant que ceux qui polluent le plus sont les plus riches ! Les aides prévues par l’état pour changer de véhicule ne correspondent pas à la réalité de vie de la majeure
partie des gens. Elles concernent avant tout l’achat de véhicules électriques neufs : des voitures hors de prix, que la plupart des utilisateurs ne peuvent acquérir, même avec l’aide. Et quid de l’achat d’autres moyens de déplacement, comme les 2 roues ? Et quid de la réflexion sur la réalité de la pollution des véhicules électriques à terme, notamment en terme de recyclage ?
Le comble est que rien n’est prévu pour augmenter l’offre des transports alternatifs au 1er septembre : pas de transport en commun supplémentaire prévu sur l’agglomération, notamment aux périodes placées très tôt et très tard dans la journée, qui correspondent à celles où les salariés les plus précaires (« ceux qui se lèvent tôt ! ») ont besoin de se déplacer pour aller au travail. (pas de Bus, pas de Train, pas de Tram, pas de Métro...)
Pire, l’Etat avec la Région continuent de porter le contournement Est de l’agglomération rouennaise qui sera un facteur de pollution supplémentaire, et le transport routier des marchandises est exonéré totalement de l’application des critères ZFE... Encore une ineptie quand on sait que 10.000 camions passent tous les jours sur la route industrielle, la plupart ne sont d’ailleurs que de passage, alors que le triage ferroviaire de Sotteville, capable de trier 6000 wagons par jours, est laissé à l’abandon total des pouvoirs publics et de la SNCF !
La CGT est donc en désaccord avec ces mesures exclusivement punitives. Elles pénaliseront encore un peu plus les populations les plus démunies. La solution prioritaire pour diminuer la présence de particules fines, passe par une politique de développement des transports en commun, et le redéveloppement du transport ferroviaire public de voyageurs et de marchandises, ainsi que des investissements importants à porter sur le mode fluvial aujourd’hui sous exploité tant pour la marchandise que le voyageur !
Ainsi, nous demandons que la Métropole mette en place un réseau efficient de transports en commun, prenant en compte la couverture de l’ensemble du territoire, de l’ensemble des modes alternatifs de transport, à commencer par le mode ferré, avec l’instauration de plages horaires étendues pour le déplacement de tous les salariés à n’importe quelle heure.
Des possibilités existent pour améliorer le réseau des transports, et la CGT porte de multiples propositions qu’elle construit aussi avec les associations d’usagers et plusieurs ONG. Il y a besoin d’investir fortement pour répondre aux besoins globaux des transports, avant toute mise en place de mesures restrictives qui ne touchent finalement que les plus défavorisés.
D’ailleurs, l’attractivité des transports est une réelle question qui place aussi la nécessité de réfléchir à la mise en place généralisée de tarifs sociaux allant jusqu’à la gratuité des transports !

Pour cela nous appelons à un rassemblement
LE SAMEDI 3 SEPTEMBRE 2022 à 15H SUR L’ESPLANADE EN BAS DE LA RUE JEANNE D’ARC A ROUEN

pour protester contre l’application de la ZFE telle que prévue.

La défense de l’environnement mérite mieux que des mesures punitives qui ne s’attaquent pas aux vraies causes et sanctionnent le droit à la mobilité des populations.
Le maintien du projet autoroutier payant du contournement est, la non prise en compte des 10 000 véhicules jours sur de boulevard industriel montre que la ZFE ne peut être la solution.

NOUS PORTONS L’EXIGENCE DU DÉVELOPPEMENT :

  • des transports en commun et leur accessibilité pour tous
  • du fret ferroviaire sur le tout routier
  • d’un Service Express Métropolitain ferroviaire tel que proposé par syndicats et associations La Métropole de Rouen et la Région Normandie doivent entendre les populations.


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Brèves

Lubrizol : 1 an après on oublie pas ! Réunion publique le 25 septembre, manifestation le 26 septembre

mardi 8 septembre 2020

Réunion publique d’information sous chapiteau Vendredi 25 septembre 2020 de 18 à 20h A la Friche Lucien, place Carnot, ROUEN
Jeudi MANIFESTATION Samedi 26 septembre 13h30 Rendez-vous devant : LUBRIZOL (quai de France)

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Ecoles Delaunay en action le 22 janvier 2020 pour revenir en REP+

jeudi 23 janvier 2020

Lors de l’animation pédagogique du mercredi 22 janvier 2020 sur « les élèves à besoins particuliers », les enseignants ont rappelé leur exigence de classer les écoles maternelle Delaunay-Laurencin et élémentaire Sonia Delaunay de Dieppe (Val Druel) en REP+. En effet, elles sont sorties de l’Éducation Prioritaire en 2014 et ont été exclues des dispositifs REP et REP+ alors qu’elles répondent à tous les critères pour être classées en REP+. Son rang (64ème) au niveau académique la situe au même niveau que les écoles de REP+ du Havre ou de Rouen Nord.

Tous les enseignant·e·s des deux écoles sont venu·e·s avec un tee-shirt rappelant leur exigence et ont pris la parole en début d’animation. À l’issue de l’animation, l’urne était disponible pour pouvoir faire voter au référendum d’initiative populaire.

La CGT Éduc’action 76 soutient les collègues dans leurs actions.

Motion de soutien aux salariés de la Chapelle d’Arblay

mercredi 18 septembre 2019

Les camarades de la CGT Educ’action Haute-Normandie réunis en Assemblée générale de rentrée le 16 septembre 2019 à Maromme expriment leur soutien aux salariés de la Chapelle Darblay, menacés de licenciement.
Dans le secteur privé, les fermetures de site et les plans de licenciement se multiplient. Dans les services publics, ce sont les suppressions de postes massives et la dégradation des conditions de travail.
De plus, la réforme des retraites est une attaque contre l’ensemble des salariés.

  • Zéro licenciement !
  • Non à la fermeture des sites !
  • Non à la casse des services publics !
  • Non à la réforme des retraites ! Luttons tous ensemble !

Motion adoptée à l’unanimité par l’AG des syndiqué-e-s CGT éduc’action Rouen

Fusion des académies : j’habite à Evreux, pourra-t-on me nommer à Cherbourg ?

vendredi 13 septembre 2019

La lettre de cadrage pour la fusion des académies de Caen et Rouen certifiait que la gestion des personnels enseignants ne serait pas impacté jusqu’en 2022 (Mais en 2018 on nous jurait que la fusion n’était pas encore décidée). A en croire M. le Ministre, jusqu’à cette ce cas de figure n’existera pas. Mais après 2022 ça devient tout à fait possible pour les personnels du second degré. Le Rectorat a tout intérêt à ce que la souplesse et la mobilité des personnels soient maximales. Et avec l’affaiblissement du rôle des CAPA il sera encore plus compliqué d’influer sur les choix des services académiques, sans oublier que pour les contractuels ce « contrôle » est inexistant.

Une fusion des académies pour fermer des sections !

vendredi 13 septembre 2019

Le Rectorat et la Région Normandie lancent la réflexion pour une nouvelle carte de formation à la rentrée de septembre 2020. Ca ne sent pas bon du tout ! L’académie et la région de Normandie auront, si nous ne faisons pas reculer le Ministère, le même périmètre au 1° janvier. Les filières de formation, frontalières pour le moment, ou seulement identiques, seront à la prochaine rentrée dans la même académie. Ce sera une très bonne excuse pour fusionner et fermer par ci par là et pour récupérer les postes.