L’inexorable confiscation de la Sécurité sociale.
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En effet, la part des cotisations dans le financement de la sécurité sociale est passé sous les 50%. Depuis la création de la CSG en 1991, les impôts de différentes formes n’ont cessé de prendre de l’ampleur dans le financement de la sécurité sociale. Aujourd’hui, 46,3% de ses recettes sont issues des impôts (impôts, taxes affectées et CSG). La part des cotisations sociales n’est en revanche plus que de 47,6%, contre 92,2% en 1990.
Des droits, pas la charité.
Aucun droit n’est associé à la CSG (ni aux impôts et taxes affectées à la Sécurité sociale), contrairement aux cotisations sociales. Cela veut dire qu’on passe d’un système assurantiel à un système assistanciel dans lequel la Sécurité sociale est laissée au bon-vouloir des gouvernements. Ce n’est pas acceptable. La sécurité sociale n’est pas un cadeau, c’est un droit, conquis par les salariés et qui doit être géré par eux.
La gestion par les salariés remise en cause.
Cette confiscation sert aussi à justifier l’autoritarisme du gouvernement et la disparition de la logique paritaire dans la gestion de la Sécu. Contre l’étatisation, la CGT revendique le retour à un financement de la sécurité sociale entièrement assis sur la cotisation sociale.