Tracts 1er degré de la CGT Éduc’action
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4 pages : Trop c’est trop... Redonner du sens à notre métier
Réformes, loi d’orientation, « petit livre orange », injonctions contradictoires, changements de rythmes, projets éducatifs territoriaux, APC, socle commun et fondamentaux, INSPE, chute des recrutements et job dating...
Au cours des dernières années, les enseignant·es ont vu leur métier et leurs conditions d’exercice se transformer à vitesse vertigineuse avec le sentiment grandissant de ne plus rien maîtriser, d’en perdre le sens et d’en être dépossédé·es.
Tract Formation
En réformant la formation initiale et en limitant - imposant l’accès à la formation
continue, le ministère de l’Éducation nationale cherche clairement à transformer les
enseignant·es en simple exécutant·es. Extension de l’autorité hiérarchique, limitation
de la liberté pédagogique, simple application des « bonnes méthodes » imposées par
le ministère ou le Conseil scientifique de l’Éducation... La stratégie ministérielle vise
bien à accélérer la transformation du métier et donc à sa déqualification.
Tract Conditions de travail
L’Éducation nationale ignore nos conditions de travail. Et ce n’est pas nouveau...
Pire, elle organise leurs dégradations : en intensifiant des évaluations nationales qui n’ont de sens que pour ceux et celles qui les ordonnent, en œuvrant pour la direction hiérarchique, en imposant des auto-évaluations d’école aussi inutiles que dangereuses, en prenant des décisions incohérentes dans le cadre de la pandémie, en poursuivant la destruction des RASED, en contraignant une école inclusive à marche forcée et sans moyen, en promouvant l’expérimentation marseillaise et en tentant de la généraliser...
Tract ULIS
Pour faire face à l’augmentation du nombre de notifications MDPH dans les dispositifs ULIS École ou ULIS Collège et du manque de dispositifs dans le département, le précédent DASEN a décidé, en octobre 2021, d’augmenter la capacité d’accueil de ces dispositifs à 13 puis 14 élèves, faisant fi des textes règlementaires.
Dans sa « grande bonté », il augmente la quotité de travail des AESH à... 24h par semaine !
Tract Remplacement
Depuis la crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID, il n’y a pratiquement plus de distinction entre les différents supports de postes de remplacement. De plus, le nombre de postes est nettement insuffisant pour répondre aux besoins. Entre formations des « constellations », décharge de direction des écoles de moins de 4 classes, journées de pondération en REP+, formations, congé maladie... le nombre de collègues non remplacé·e·s ne cesse d’augmenter avec des élèves répartis dans les autres classes déjà surchargées. Les collègues épuisés de faire le pompier surtout ces dernières années, subissent aussi les remarques des familles exaspérées par le manque de remplaçant, symptomatiques des années de rigueur budgétaire.