Chez Sanofi, les sanctions tombent contre les leaders CGT
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Après plus d’un mois de grève, du 14 novembre au 14 décembre 2022, voilà que déjà
3 de nos leaders CGT et un non syndiqué, sont mis sous pression par le groupe SANOFI.
Pour l’un, une convocation le 21 décembre pour un entretien préalable à sanction et
pour les 3 autres, les 4 et 5 janvier, des entretiens préalables pouvant aller jusqu’au
licenciement pour faute lourde.
Et demain, quel syndicaliste CGT ou apparenté, verra son tour venir ?
Après un conflit social historique dans le groupe Sanofi, la direction fait preuve d’aveu
de faiblesse en visant des leaders CGT pour tuer toute rébellion à venir.
Chez Sanofi, on veut couper les têtes qui dépassent.
Des méthodes dignes des représailles du patronat du siècle dernier, voire même du
19e siècle. Après les gaz lacrymo, les coups de matraques, voici le spectre des
licenciements.
La direction fait fausse route en pensant que le bâton va faire le sale travail. Cette
attitude menaçante de la direction en dit long de son incompréhension face à un climat social qui change et des travailleurs qu’elle ne comprend plus.
Sanofi est à contresens de l’histoire. Son patron, Paul Hudson, nous expliquait que
nous avions des actions passéistes mais la méthode mise en place par ses équipes
serait-elle moderne ? User du pouvoir patronal de sanction pour faire taire, en voilà
une belle vision moderne de monde du travail et du dialogue social...
Les 4 et 5 janvier 2023, la CGT a appelé tous les salariés à se réunir sur le
site de Le-Trait, à se rassembler en local devant tous les bureaux des RH et à débrayer.
La CGT demande à la direction de se ressaisir et surtout exige la levée de
toutes les sanctions pesant sur les têtes des salariés, défendant des idées
nouvelles et forces de progrès sociaux.