11 et 25 septembre - Construisons la riposte
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13 500 suppressions d’emplois en 2009 dans l’Education nationale, qui s’ajoute aux 11 200 suppressions de cette rentrée 2008.
6 000 suppressions d’emplois dans le 1er degré, selon le calcul de Bercy pour le budget 2009 encore au stade confidentiel alors que dès aujourd’hui, il y a 7 000 élèves en plus en maternelle.
17 000 suppressions de postes dans les lycées d’ici 2012, « grâce » à la « réforme » du lycée annoncée cet été par Darcos.
20 000 suppressions dans les lycées professionnels, avec la généralisation du bac pro 3 ans.
10 000 suppressions, avec la disparition prévue des IUFM.
C’est un véritable « plan social » que nous subissons depuis quelques années !
La politique d’économie budgétaire à court terme, menée au nom des « réformes », a avant tout pour objectif la suppression de 80 000 emplois publics en 4 ans, la destruction du statut de personnels et l’allongement de leur temps de travail.
Il y a donc toute une série de raisons pour se mobiliser dès la rentrée, et ce au-delà de l’Education nationale. L’ensemble des travailleurs subissent les conséquences des attaques du gouvernement et du patronat, accentuées par la récession :
la hausse des prix, bien plus importante que la hausse officielle estimée cette année à 3,6 %,surtout pour les produits de première nécessité, alors que les salaires stagnent
les licenciements et les suppressions de postes dans le public comme le privé
les bas salaires : 2,5 millions de travailleurs à temps complet ne gagnent qu’un SMIC, et près de 3 millions survivent avec des minima sociaux inférieurs à la moitié du SMIC. Dans l’Education nationale, nous en fréquentons tous les jours : TOS, contractuels / vacataires, assistants d’éducation, CAE, ...
Confrontés à ces attaques, les travailleurs ont partout les mêmes intérêts : résister à la dégradation constante de leurs conditions de travail et de vie, réagir aux attaques. Mais ceci n’est pas possible en se battant séparément, secteur par secteur, entreprise par entreprise.
Le 11 septembre, des fédérations de l’Education nationale (FSU, UNSA, SGEN-CFDT, FERC-CGT, FO, SUD, FAEN) appelle à une journée d’action. Cette journée peut être une première occasion pour les personnels de l’Education de montrer que les « réformes » ne passent pas, qu’on ne se laissera pas faire. Dans nos établissements, organisons des AG pour informer et mobiliser les personnels.
Cette journée limitée à l’Education nationale doit également servir de tremplin pour une mobilisation massive pour la défense de nos conditions de vie et de travail. Le 25 septembre, l’Union départementale CGT de la Seine-Maritime appelle à une grève interprofessionnelle privé / public avec blocages et manifestations pour les salaires et l’emploi. La participation des enseignants doit être massive.
Dans les mobilisations, nous devons avancer des revendications qui répondent aux besoins les plus pressants des salariés :
Augmentation générale des salaires, en correspondance avec l’inflation ! 300 euros pour tous !
Revalorisation de tous les minimas sociaux et du salaire minimum ! Aucun salaire inférieur à 1500 euros nets !
Réduction de la journée de travail et de l’intensité du travail !
Embauche immédiate des travailleurs temporaires et précaires dont les suppressions de postes aggravent encore la situation !
Réduction de l’âge de la retraite et droit à la pension à taux plein !
Régularisation immédiate des sans-papiers !
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