Au B.O. n° 39 du 28 octobre 2004 : Attribution aux personnels enseignants des premier et second degrés relevant du MEN d’une certification complémentaire dans certains secteurs disciplinaires.

article de VousNousIls.fr
lundi 21 février 2005
popularité : 8%

Les enseignants des premier et second degrés, titulaires ou stagiaires, qui possèdent des acquis particuliers dans des matières pour lesquelles il n’existe pas de concours de recrutement, peuvent désormais faire valider leurs compétences dans le cadre d’une nouvelle certification.

Cette reconnaissance officielle a plusieurs intérêts. Elle constitue pour les enseignants une prise en compte réglementaire de leurs compétences particulières. Ce qui leur offre la possibilité d’enseigner dans une spécialité sans avoir à se présenter à un concours choisi "par défaut" parce qu’il est le plus proche de la discipline en question. Il n’est par exemple pas nécessaire pour un enseignant en français qui serait par ailleurs compétent dans le cinéma et l’audiovisuel, de passer un CAPES d’arts plastiques. Les enseignants certifiés vont intégrer un "vivier de compétences" auquel il sera fait appel au moment du renouvellement des professeurs dans les disciplines concernées.

3 secteurs, 3 évaluations

Cette certification complémentaire concerne trois secteurs disciplinaires. Le premier regroupe quatre options artistiques : cinéma et audiovisuel, danse, histoire de l’art et théâtre. La certification dans ce secteur est réservée aux enseignants du second degré. Le second concerne l’enseignement en langue étrangère dans une discipline non linguistique. Cet enseignement concerne les sections européennes des collèges et lycées. La certification vise donc uniquement les enseignants du second degré. Enfin, troisième discipline : le français en langue seconde. Il concerne les classes d’initiation ou d’accueil des élèves nouvellement arrivés en France. La certification dans ce secteur s’adresse aux enseignants du premier et du second degré.

Examen oral

La certification complémentaire sera attribuée à l’issue d’un examen1 consistant en une épreuve orale (de 30 minutes maximum) composée d’un exposé et d’un entretien avec le jury. L’appréciation de l’épreuve par le jury se fera sur des critères de connaissance et d’aptitudes2 propres à la discipline et, pour les arts, à l’option choisie. Seuls les candidats qui auront obtenu la moyenne à cette épreuve orale seront déclarés admis.

Au préalable, les candidats devront avoir préparé un rapport qui précise la discipline dans laquelle ils se présentent ainsi que leurs acquis, qualifications et expériences professionnelles dans cette discipline. Ce document (de 5 pages maximum) doit être remis au recteur de l’académie par l’enseignant candidat au moment de son inscription à l’examen. Si ce rapport n’est pas sujet à notation, il servira néanmoins de trame pour les membres du jury au moment de l’épreuve.

Première session en 2005

Si le ministère laisse à chaque recteur d’académie le soin de fixer la date de l’examen, il invite ces derniers à organiser une première session dès 2005. Il suggère en outre que les épreuves se déroulent dès la fin du 1er semestre de l’année civile afin que les professeurs stagiaires (inscrits en seconde année d’IUFM) puissent facilement se présenter à l’examen. Concernant ceux-ci, seuls les candidats dont la deuxième année de stage sera validée pourront bénéficier de la certification complémentaire. En cas d’échec à leur examen professionnel, les stagiaires autorisés à accomplir une année de formation supplémentaire pourront faire valoir leur certification dès leur diplôme acquis (dans ces conditions, les bénéfices de l’admission à ce nouvel examen restent valables une année).

Marie-Laure Maisonneuve

(1) Les modalités d’organisation de cet examen sont définies par l’arrêté du 23 décembre 2003 (J.O. n°4 du 6 janvier 2004 page 418 et du 31 janvier 2004) modifié par l’arrêté du 9 mars 2004 (J.O. n°67 du 19 mars 2004). (2) Pour plus de détails, voir le B.O.


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Le taux d’encadrement dans les écoles élémen­taires fran­çaises est en des­sous de la moyenne des pays de l’OCDE, selon la revue "L’Éducation natio­nale en chiffres" éditée par la Depp et parue en juillet 2013.
Dans les pays de l’OCDE, le nombre moyen d’élèves par ensei­gnant était à ce niveau de 15,4, en 2011 contre 18,4 en moyenne en France.

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