Tous ensemble en grève le 23 mars
popularité : 14%

Les manifestations
Ville | Heure | Lieux |
Rouen | 10h | Cours Clémenceau |
Dieppe | 10h30 | Gare SNCF |
Le Havre | 10h | Franklin |
Fécamp | 14h30 | Maison des syndicats |
Eu | 10h30 | Place Guillaume le Conquérant |
Evreux | 14h30 | Pré du Bel Ebat |
Partout en Europe, les salariés, les populations refusent de payer les
frais d’une crise dont ils ne sont pas responsables. Les salaires, l’emploi,
les retraites, les services publics sont au coeur d’une série de conflits
contre les attaques des gouvernements européens.
En France, les mesures prises par le gouvernement n’ont apporté aucune réponse aux urgences sociales. Allègements de «
charges patronales », suppression de la taxe professionnelle, aides
massives aux banques n’ont fait que restaurer et conforter les profits
des entreprises, sans permettre une reprise de l’activité et une
baisse du chômage. Et le patronat en redemande plus !
Quant aux services publics, le gouvernement persiste à supprimer
massivement des postes indispensables à des missions utiles. Nous
avons besoin de services publics et d’entreprises publiques répondant
mieux aux attentes des besoins des populations et donc à l’intérêt général.
La gestion de l’État et des entreprises empruntent les mêmes recettes
: la pression sur les conditions de travail, les salaires, la précarité
pour augmenter les dividendes aux actionnaires le plus vite
possible.
Gouvernement et patronat veulent aujourd’hui faire voler
en éclat l’acquis social du droit à partir en retraite dès 60 ans au
motif que nous vivons plus longtemps.
Les profits réalisés début 2010 atteignent les records historiques
de 1998. Par ailleurs, la destruction des emplois et les sacrifices imposés sur les salaires s’accentuent. Pour sortir de la crise, préparer l’avenir,
financer la protection sociale et les retraites, relancer la consommation des ménages, il faut augmenter les salaires (notamment porter le
Smic à 1 600 euros bruts), garantir, préserver les emplois et le tissu industriel.
Sortir de la crise, préparer l’avenir, conforter nos services publics, assurer le financement des besoins sociaux, des retraites demande un
autre partage de ces richesses.
Pour la CGT Educ’Action 7627, la bonne réforme est celle qui assure le droit à un départ à la retraite dès 60 ans (55 ans pour le service actif) |
Ras le bol des suppressions d’emplois
40 000 en 3 ans dans l’Éducation, 16 400 encore à la rentrée prochaine, les dépenses d’Éducation ont de nouveau baissé (- 1% du PIB). Ce sont de milliers de jeunes qui voient années après années les recrutements
baisser, c’est la formation qui est démantelée
Ras le bol de la dégradation des conditions de travail
Classes trop chargées, formations supprimées, remplacements non assurés, vie scolaire insuffisante…
Ras le bol de la précarité
Aed en contrat d’un an, vacataires, contractuels au chômage en juillet Août, CDD, contrats divers touchent tous les personnels enseignants, agents, assistants d’Éducation, EVS…
Ras le bol des réformes régressives
Généralisation du BAC Pro en 3 ans, « réforme » de la seconde générale, du brevet des collège, des filières technologiques, de la formation des maîtres…ce sont nos métiers que l’on dévalorisent, c’est le service public qu’on affaiblit.